Messi est moins Messi. Au moins c’en est une autre. Cela dicte les chiffres, qui témoignent de sa métamorphose. Il est vrai que les attentes suscitées par le septuple Ballon d’Or, arrivé en tant qu’agent libre dans un coup de marché sans pratiquement aucun parallèle historique et présenté presque comme un patrimoine parisien à côté de la Tour Eiffel, ont dépassé la stratosphère. Mais Leo, habitué à être établi dans l’excellence, n’a pas su se rapprocher d’eux une fois la saison terminée. Mais Il a trouvé un moyen de sortir de son changement de paradigme.

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Les larmes de l’homme de Rosario lors de ses adieux surprenants au Barça, alors que quelques jours avant son renouvellement étaient tenus pour acquis, symbolisaient la dureté que la séparation d’un mariage manifestement gagnant arrivait. Dix-sept saisons au cours desquelles il a battu tous les records au niveau individuel et rempli de titres les vitrines du Camp Nou. Le Barça lui doit beaucoup, mais il doit aussi au Barça. Après avoir rompu avec son écosystème de toute une vie, cette soi-disant zone de confort, La puce C’est un autre à Paris. Moins brillant et décisif, mais plus influent et impliqué dans le jeu. Le Messi le plus collectif.
Messi le moins brillant

Messi signe les pires chiffres de sa carrièredit Olocipus, entreprise internationale pionnière dans le développement et la mise en œuvre de l’intelligence artificielle (IA) et qui a radiographié les performances de l’Argentine en analysant, pas tant la quantité d’actions réalisées sinon la qualité qu’elles ont pour votre équipe. C’est-à-dire la valeur et l’impact, qui ont été considérés comme positifs lorsqu’ils augmentent la probabilité de leur équipe de marquer un but ou lorsqu’ils diminuent la probabilité d’encaisser.
Si lors de sa dernière saison en tant que joueur du Barça il affichait en moyenne une valeur de +0,73, celle-ci présente +0,26 par match. Autrement dit. Ce Messi est un tiers du Messi du Barça, qui est passé de marquer un but par match et demi avec ses performances offensives et défensives et quand il s’agit de prendre les devants dans la construction du jeu, à avoir besoin de quatre matchs pour faire de même. Une fois cette adaptation théorique dépassée, la paroisse parisienne s’essouffle, passant d’illusion en déception. “C’est l’ombre de lui-même”, dit-il aussi L´Èquipe après avoir été éliminé par Nice en Coupe de France.
Avec le judas coincé
Le ’10’, maintenant le ’30’ au PSG, obtient la plus mauvaise note dans la section offensive, en général, et dans la section finition, en particulier. Avec une valeur moyenne de -3,62 dans ce dernier chiffre, il pèse sur une équipe parisienne plus de déceptions que de joies. En effet, Mauricio Pochettino est sur le fil du rasoir, jour après jour, de ne pas encore pouvoir tirer le meilleur parti de sa constellation d’étoiles. Ce nombre indique que les tirs au but de Messi, par probabilité, ils auraient dû finir plus souvent dans le but.

Les données le placent comme le joueur qui rate le plus de buts, pas seulement du PSG, mais aussi de la Ligue 1. Seul Gaëtan Laborde, l’attaquant rennais, lui évite de ne pas être le pire. Selon les pronostics d’Olocip, il aurait dû marquer au moins quatre buts de plus qu’il n’en a. Chose impensable il y a quelques années, lorsqu’il a établi sa dictature de la terreur face à des objectifs rivaux. En dehors des frontières du championnat de France, les perspectives ne sont pas très roses non plus, où il est quatrième à partir du bas.
“Il y a quelque chose de triste à le voir comme ça”, a-t-il déclaré. L´Èquipe après son match gris contre Madrid. Pourtant, à peine une semaine et demie plus tard, il a été inclus dans le onze de Ligue 1 de la semaine après sa prestation contre Saint-Éttiene, avec deux passes de but à Kylian Mbappé, qui a absorbé la lumière de l’Argentin et celle de Neymar. “De l’ange au démon”, a écrit le prestigieux média français. De nouveau à genoux face à Nice lors du dernier match avant le mémorable 8e de finale retour de la Ligue des Champions contre le Real Madrid, il est descendu en enfer : « C’était transparent“.
Le Messi le plus influent

L’Argentin sait recycler, augmentant quantitativement et qualitativement sa facette de bâtisseur de jeu et d’implication défensive. Ce dernier est le seul dans le jeu de la star argentine à s’être amélioré par rapport à ses performances en tant que Blagurana. Un Messi de plus au service de l’équipe. Qu’il compense son manque d’inspiration et de précision par l’implication… et les passes décisives. Là, il est toujours le roi. Avec dix, à égalité avec Mbappé, il est le joueur qui donne le plus de buts en Ligue 1. Pour cette raison, Pochettino l’a pris de l’aile droite pour le placer près du centre névralgique du jeu.
Ce n’est qu’avec son volume total de passes, ajouté à ses passes décisives, qu’il est capable de générer plus de valeur qu’au Barça l’an dernier.. Le Messi le plus terre-à-terre, pour le moment, est passé d’un joueur de jeu vidéo polyvalent à un excellent générateur de jeux. Son influence est plus grande que jamais. Une persévérance peu optimiste qui rejoint la possibilité que Mbappé ne se rende pas au match contre le Santiago Bernabéu, en raison d’un coup dur, et la mauvaise forme de Neymar, récemment revenu de sa blessure à la cheville.
