Dans une semaine à oublier, marquée par la confortable défaite du Clásico et la surprenante élimination face à Annecy en Coupe de France, L’Olympique de Marseille relancé à Rennes. Il l’a fait grâce à un but coquin de Kolasinac, qui a profité d’une superbe passe d’Ünder en seconde période dans une faute que l’OM a lancée sans que la défense bretonne ne se soit préparée à la défendre. L’équipe d’Igor Tudor est, sans aucun doute, la grande bénéficiaire de la journée. Lens et Monaco ont fait match nulils sont donc déjà à quatre points de leurs poursuivants les plus directs pour la deuxième place de la Ligue 1.
Le match était présenté comme une finale anticipée pour les deux équipes. Rennes avait besoin de gagner pour ne pas dire adieu aux places en Ligue des champions et Marseille, de son côté, est arrivé en Bretagne après une semaine à oublier.. Ils ont perdu le Clásico 0-3 contre le PSG dimanche dernier et leur rêve de gagner la Coupe s’est évanoui au cours de la semaine après avoir succombé à Annecy de Ligue 2.

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Le début de match a été mouvementé, rapide, avec deux équipes qui ont imposé un rythme très élevé et continuellement à la recherche du but adverse. Vérétoutpratiquement dans les 30 secondes, n’a pas profité d’une belle pause d’Alexis Sánchez, depuis son tir en avant, qui est allé au but, un rival l’a dévié et a terminé le ballon en corner. Marseille démarre très fort, mais bientôt Rennes va exploiter les tenants et les aboutissants de la défense marseillaise.
Comme contre le PSG il y a une semaine, les marquages individuels intensifiés d’Igor Tudor ont permis de belles occasions aux bretons. Gouiri a percuté la barre transversale en tête-à-tête avec Pau López et Dokuque s’il reste quelque chose, c’est en vitesse, il se soumet continuellement à Clauss et Kolasinac. Le premier, en tant qu’ailier gauche, alors que Tavares, qui est celui qui agit habituellement à gauche, a débuté à droite, a profité d’une occasion très nette que Mandanda lui a prise avec ses pieds.

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La blessure de Doku a été un revers pour Rennes, car sa vitesse et son changement de rythme dévastateur étaient indéchiffrables pour Marseille. Néanmoins, Toko-Ekambi et Gouiri ont continué à attaquer le dos des trois défenseurs centraux. . . . Mbemba, Balerdi et Kolasinac ont plaidé pour le repos et Pau López, incommensurable, est descendu dans la rue en s’arrêtant devant Toko-Ekambi et Kalimuendo. La meilleure chose pour Marseille a été le résultat à la mi-temps. La deuxième mi-temps allait être très différente.
L’Olympique de Marseille d’Igor Tudor a fait ce scénario de match pendant de nombreuses périodes de la saison. Il semble qu’il se penche sur le précipice, joue apathiquement, concède en défense, mais au moment de vérité, dans les moments où les jeux se décident, il sort toujours, ou presque toujours, vainqueur. Cette fois, c’est au tour de la malice de Kolasinac, qui profite d’une passe d’Ünder sur un coup franc que Rongier encaisse très vite et qui prend la défense rennaise au dépourvu.. Les Bretons, inopérants, n’ont pas su dès lors renverser la vapeur. En 94, Theate l’avait, mais Pau López était attentif. Une victoire capitale dans la lutte pour accéder à la prochaine Ligue des champions.