LaLiga, broyeur de bancs

En Liga, il a été plus que prouvé que le poste d’entraîneur est un métier à risque. Le dernier entraîneur à tomber était Fran Escribá après la mauvaise série de résultats du Celta de Vigo, qui se trouve dans la zone de relégation. La « gâchette facile » des managers espagnols est bien connue et cette saison il y a déjà 4 entraîneurs : le susmentionné Escribá rejoint Pellegrino, David Gallego et Marcelino.

Peu importe les performances que les équipes ont données sous les ordres des techniciens dans les temps précédents, que si elles récoltent une mauvaise série de résultats, leur position est remise en question et les probabilités de licenciement augmentent. Cela conduit à mettre plusieurs entraîneurs au pilori et peut s’ajouter à ceux déjà cités. Les exemples clairs sont Rubi, qui a repris son souffle après son match nul au Bernabéu, ou Asier Garitano, qui a subi une correction contre Osasuna. Avant d’atteindre le premier tiers de la saison, 4 entraîneurs ont déjà été licenciés et loin sont les 12 entraîneurs qui ont été licenciés tout au long de la saison dernière (Míchel, Pablo Machín, Solari, Cardoso, Luis García, Asier Garitano, Javier Calleja, Berizzo, Antonio Mohamed, Solari, Lopetegui et Leo Franco).

LaLiga Santander n’est dépassée que par la ligue italienne dans cet aspect. En Serie A, à ce stade de la saison, ils ont déjà été licenciés 5 entraîneurs (Di Francesco (Sampdoria), Giampaolo (Milan), Andreazzoli (Gênes), Igor Tudor (Udinese), Eugenio Corini (Brescia)). Sans embargo, fr France Ils n’ont licencié que trois entraîneurs (Printant (Saint-Étienne), Sylvinho (Lyon) et Casanova (Toulouse)). Plus loin de ces chiffres sont les Premier et le Bundesliga avec un seul renvoi dans ce cours : Javi Grace a été licencié à Watford et Le Bayern a licencié Kovac ce week-end.

Cette dynamique s’est répétée la saison dernière à la différence qu’en Ligue 1, tout au long de l’année académique 18/19, 14 entraîneurs ont été licenciés devant les 12 entraîneurs licenciés en Serie A et en LaLiga Santander. Derrière se trouvaient le Premier ministre, avec 10 licenciements, et la Bundesliga, avec 8. Alors force est de constater que garder la tête sur un banc espagnol est une question de risque puisque LaLiga Santander figure en tête de cette liste noire pour le coach.

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