La semaine Madrid-PSG a débuté dans la tourmente pour Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. Lui et Jérôme Valcke, ancien numéro 2 FIFA, comparaître dès ce lundi en Suisse en appel pour trafic d’influence sur les droits télévisuels entre la plus haute instance du football et la chaîne beIN qui dirige également Al-Khelaïfi. Tous deux ont déjà été acquittés en première et deuxième instance.
Le procès se déroule devant la chambre d’appel du Tribunal pénal fédéral de Bellinzone et doit se terminer jeudi. Les deux ont été accusés de gestion déloyale et pourraient être passibles d’une peine de cinq ans de prison. Le parquet avait requis 28 mois de prison en première instance contre Al-Khelaifi et trois ans contre Valcke, mais a essuyé un revers quasi total qui l’a conduit à faire appel.
Dans leur jugement civil, les magistrats ont même qualifié de « pot-de-vin » le dépôt de la villa que l’ancien directeur de la FIFA a acheté après la négociation avec beIN. Mais, en matière pénale, le tribunal n’a pas pu condamner pour “corruption privée”, puisque la FIFA a retiré sa plainte en janvier 2020 après un accord avec Al-Khelaïfi.
Pour le moment, il n’a pas été possible de démontrer que le contrat signé par la FIFA avec beIN pour 480 millions de dollars pour deux Coupes du monde, soit 60% de plus que pour les Coupes du monde 2018 et 2022, selon la décision de justice. L’appel devrait clarifier davantage la question.